Nous passons tous par des moments de découragement. Dans tous les domaines de notre vie, de l’amour au travail, de la parentalité à l’amitié…
Découragement, peur de l’échec, déception et tristesse en cas d’échec, justement. Et pourtant, il est une catégorie de personnes qui dépasse ces moments difficiles : les entrepreneurs.
On remonte en selle
Quand j’écris entrepreneurs, je ne me limite pas aux chefs d’entreprise. Je pense à toutes celles et ceux qui sont « acteurs » de leur vie. Qui entreprennent au sens littéral du terme.
Depuis que j’ai créé Mo’ pour mots, je base toujours la relation avec mes clients sur la confiance. Pourquoi ? Parce que c’est ma façon de faire. Il y a quelques mois, cette confiance a été trahie par un client qui m’a baladée pendant plusieurs mois.
Échaudée je fus : j’aurais dû demander un acompte… J’aurais dû attendre d’être payée avant d’envoyer les textes définitifs… J’aurais dû faire confiance à mon intuition…
Deux solutions s’offraient à moi :
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Craindre l’eau froide et mettre en place un fonctionnement strict, hyper cadré, pour me « protéger ».
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Préférer l’eau chaude, au risque de m’y brûler et continuer à faire confiance, tout en adaptant légèrement ma façon de faire. Et surtout faire enfin confiance à mon intuition.
Pour cette dernière partie, je ne suis pas encore au top, mais j’y travaille ! Bien entendu, j’ai choisi la seconde solution…
Ce que je veux dire en racontant cette anecdote, c’est que faire une erreur, vivre un échec, se faire « avoir », cela arrive à chacun d’entre nous. Mais il est essentiel de ne pas laisser ce type d’expérience nous arrêter dans notre élan.
Comme après être tombé de cheval, remonter en selle. Même si l’on sait que l’on peut encore tomber.
Adapter pour améliorer
Durant l’été, une vague de hacking a sévi sur les sites et blogs. Nombre d’entre eux ont disparu du web… Un phénomène très stressant pour les entrepreneurs, notamment ceux qui avaient patiemment développé leur blog.
Là aussi, la tentation pourrait être grande de laisser tomber, purement et simplement. Mais non, ceux qui ont subi cette attaque autour de moi se sont battus comme des lions pour récupérer leur bien. Mieux, ils en ont profité pour prendre un virage, pour modifier ce qui ne leur convenait pas, pour améliorer l’existant, pour mieux protéger leur bien.
Finalement, cette brûlure, aussi désagréable soit-elle, ne fut pas irréversible et a même permis de révéler des ressources insoupçonnables.
Envie de tout arrêter !
Régulièrement, je me dis que je vais tout arrêter. Un client qui n’aime pas mes propositions, une facture impayée, des délais urgents qui obligent à travailler dans le stress, un article de blog qui rencontre l’indifférence… Les occasions sont légion pour douter et se remettre en cause.
Et pourtant, l’instant d’après, je me dis « non ». Je vais faire différemment.
En communication, les déceptions peuvent être nombreuses. En effet, c’est un domaine complexe où patience et constance sont essentielles. Où il faut chaque jour se remettre à l’ouvrage. Où je ne m’avancerai jamais à dire « si vous faites ceci, vous aurez forcément du résultat ». Donc un domaine qui peut engendrer frustration et doute. Mais la communication, c’est aussi un domaine où les entrepreneurs peuvent s’exprimer, peuvent donner vie à leur passion, leurs valeurs. C’est exaltant !
Alors, laissez-moi vous dire une seule chose : si vous avez été échaudé par une présence sur les réseaux sociaux qui n’apporte pas assez de clients à votre goût, par un site qui ne vous ressemble plus, par vos difficultés à faire passer vos messages : ne laissez pas tomber.
Prenez le temps de l’analyse. Fermez les yeux, écoutez votre intuition. Faites vous accompagner. Et essayez à nouveau.
fvsdv
Car entrepreneur échaudé ne craint pas l’eau froide. Ni l’eau chaude.
Béatrice
9 septembre 2014Délicieuse sensation en effet que de s’accorder un peu de douceur pour cheminer à son rythme… La « douceur » un mot à réhabiliter dans le business. Tiens, ça me donnerait presque l’idée d’écrire dessus. On en parle si peu et pourtant, elle est bien plus efficace qu’on ne le soupçonne…
Merci pour ce bel article
Morgane
9 septembre 2014Oui ça me plairait bien de lire un billet sur la douceur dans l’entrepreuneuriat ! Je l’attends donc Béatrice 😉
beatrice
11 septembre 2014Ben voilà, il est sorti, tout chaud, je l’ai pondu dans la foulée, tu me l’as inspiré ! Merci à toi Morgane
Morgane
13 septembre 2014Magnifique Béatrice !
http://blog.caliago.com/index.php/et-la-douceur-dans-tout-ca/
D SIGNED
9 septembre 2014Hey Mo’ ! Comment va ? J’espère que cette mésaventure reste anecdotique ! Même si il m’est arrivé également d’avoir de mauvaise surprise en travaillant sans acompte, ça reste exceptionnel (heureusement !), et effectivement partir sur une base de confiance qui s’avère réciproque permet un climat de travail plus serein. Cependant, être procédurier peut créer ce climat de confiance et de sérénité : « mettre en place un fonctionnement strict, hyper cadré, pour se « protéger » » n’est donc pas forcément une « douche froide » 😉
Morgane
9 septembre 2014Salut Dareth ! Oui, heureusement exceptionnel : 1 seule fois en 3 ans 1/2 🙂 Je vois ce que tu veux dire concernant le cadre, mais j’aime tellement en sortir 😛
Morgane
9 septembre 2014Absolument chère Nadège !
Patricia
10 septembre 2014Rebondir, encore et encore …. Je confirme Dame Morgane. Merci pour cet article et belle journée à toi 😉
Morgane
13 septembre 2014Merci Patricia, on n’en finit jamais, n’est-ce pas ? 😉
Tugdual@visa_pour
12 septembre 2014C’est effectivement un cheminement idéal. On essaie, on se trompe un peu ou beaucoup, on recommence. Une fois, deux fois, peut-être plus et puis un jour ça paye.
Ceux qui réussissent ont toujours essuyé des echecs et ils en essuieront de nouveaux. Se relever, c’est le secret, car en soit, en cas de d’echec ou même de simple coup de mou, ce n’est jamais notre propre personne qui doit être atteinte (c’est essentiel pour garder l’envie de créer), mais seulement notre résultat, notre production, et ça, c’est toujours perfectible/imperfectible 😉
Morgane
13 septembre 2014Absolument vrai !
Magaly H
13 octobre 2014Merci Mo’ !
Absolument … d’actualité !
Allez, je ne craint pas l’eau froide ni l’eau chaude …
Morgane
17 octobre 2014Mais de rien, très chère !