par À vous, mes enfants, qui m’apportez tant d’amour et de crises de nerf. Grâce à vous, j’apprends la patience, la persévérance, la fierté maternelle un peu idiote mais tellement utile, à savourer chaque minute où vous n’êtes pas là (team introvertie vs team extravertis ^_^).
À vous, mes abonné.es, mes canards, qui me lisez, qui m’avez choisie. Grâce à vous, j’apprends à sauter de plus en plus loin, de plus en plus haut, à écouter mon intuition lorsqu’elle me susurre de vous écrire (ou de simplement me taire), à apprécier notre communication intimiste.
À vous mes client.e.s, que j’accompagne à travers vos mots, mes mots, nos mots (tous ces mots, quel tournis). Grâce à vous, j’apprends à lire entre les lignes, à écouter vraiment, à apporter un maximum de légèreté, paske bon, quand même.
À vous les sorcières, mes amies, avec qui je concocte des potions pas du tout magiques depuis, ouh la la la, un paquet d’années. Grâce à vous, j’apprends que je peux écrire des livres et en lire de géniaux écrits par vous, que le chelou peut tomber sur les plus cartésiennes d’entre nous et qu’au final, ce qui compte, c’est de se marrer comme des folles.
À vous les badass, mes amies, avec qui je chemine depuis, oh my godess, un sacré bout de temps ! Grâce à vous, j’apprends à me faire confiance, à m’aimer, à aider juste en disant des conneries (j’avoue, ça m’arrange).
À vous mes lecteurices. Grâce à vous, j’apprends à lâcher-prise sur le destin de mes écrits, à continuer encore et encore de créer, même quand j’ai grave pas envie (À mon avis, dans une vie antérieure, j’étais un chat. Capable de pioncer pendant des heures, puis de mener une attaque éclair pour se gober une friandise), à cancaner au coin du feu, sur ma terrasse, dans la forêt ou au bord de l’eau.
À vous mes partenaires, de vie, d’apprentissages, d’amour, d’écriture, de papotage, de marche, de bêtises. Grâce à vous, j’apprends à devenir un minimum sociable, à explorer des continents sauvages (déjeuner avec plus de 4 personnes, faire des photos, parler au téléphone, entrer dans un magasin et demander un truc (inspire, expire). Liste non exhaustive), à tenter d’expliquer ce que « je fais dans la vie » (des bêtises, principalement. Regarder des séries et lire en mangeant du chocolat, également).
À vous donc : merci et bisous
Ah ! Et à vous qui êtes sorti.es de ma vie (j’en suis triste), à vous qui me l’avez pourrie, à vous qui m’avez critiquée, jugée, descendue, repoussée, oubliée, ignorée (je plaide coupable, je l’ai fait aussi). Grâce à vous, j’apprends à accepter, à résister si besoin, à dire non, à m’affirmer.
Donc : merci, mais pas bisous hi hi
Enfin, à moi, avec qui je vis depuis bientôt 50 ans, en bonne entente, ma foi. Grâce à toi, j’apprends à arrêter les faux-semblants qui me gavent, à assumer mes paradoxes et mon humour pas toujours très malin, mais c’est pas grave, à apprécier mon sens critique et mon ouverture d’esprit (le mauvais aussi, soit dit en passant hin hin hin). J’apprends que le temps, l’amour, la liberté sont les denrées les plus précieuses du monde. Que la négativité ne passera pas par moi, même quand je m’énerve ah ah ah ! Que je suis rebelle et révolutionnaire dans l’âme, sous des dehors sages et calmes. Que mon intuition, rencontrée un peu par hasard il y a 10 ans, est une partenaire de choc carrément badass ! Que je suis plein de choses et surtout moi, et que je kiffe.
Alors, merci et bisous.
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