C’est l’histoire d’une petite musique.
Celle que je me suis trouvée à écouter, par « hasard », en même temps que Céline, à deux endroits différents.
C’est l’histoire d’un jour où tout bascule, pas pour moi, mais pour mon âme jumelle.
L’histoire d’un livre qui grandit, grandit, qui est comme le miroir de nos vies.
C’est l’histoire d’une petite fille nommée Gabrielle, qui ne cesse de me demander « pourquoi, Maman, pourquoi ? » en me regardant de ses grands yeux bleus.
C’est vrai, ça : pourquoi ?
« Trouver le « pourquoi » de notre entreprise, c’est un des premiers « exercices » que tu nous as proposés, Céline, en janvier 2013, lors de la première session d’un accompagnement qui durerait 9 mois.
Un exercice qui est devenu le leitmotiv du développement de ma boite, de mon propre développement.
Pourquoi ? Pour quoi ?
Pourquoi entreprendre ? Pour provoquer quoi chez ses clients ? Pour leur apporter quoi ?
Une question à la fois d’une grande simplicité et très complexe. Pas si évident de trouver son « pourquoi »… Surtout qu’il est mouvant, qu’il évolue en même temps que nous.
Tant d’heures passées à réfléchir, à griffonner, à rêvasser. Tant de pistes suivies, abandonnées, reprises.
En ce qui me concerne, je ne suis toujours pas certaine d’avoir trouvé ! (Je ne suis pas la seule, a priori, en tout cas Amélie est comme moi 🙂 ) Et ce n’est pas forcément un problème, peut-être cette quête est-elle la raison de mon entreprise, peut-être la recherche de mon pourquoi est-elle mon « pourquoi » !
Bref.
Le pourquoi éclipse le comment. Celui-ci devient une conséquence, un moyen de le mettre en œuvre. Comme un rôle secondaire, important mais pas essentiel.
Dans mon métier de « communicante », la question « pourquoi » est la base de tout. C’est systématiquement la première question que je pose à mes clients…
Essayez de faire l’économie du pourquoi et vous verrez. Pas le temps, pas l’envie, pas l’énergie de vous pencher sur la question ? Vous préférez plonger à corps perdus dans le comment ? Dommage… vous risquez de vous y perdre.
Et pourtant. Pourtant, parfois, il faut savoir oublier le « pourquoi ».
Ou en tout cas ne pas le laisser tout envahir.
Perdre un proche. Affronter la maladie. Se faire agresser. Fuir un pays en guerre. Se faire licencier. Se faire larguer. Échouer quand tant d’autres réussissent…
Pourquoi ? Pourquoi moi, pourquoi nous ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Qu’ai-je fait pour mériter ça ?
La mort des êtres chers, c’est un cyclone qui vous aspire, dans lequel vous pouvez vous laisser entrainer et vous y noyer. Il faut s’éloigner du cyclone. Il faut vouloir survivre.
Et c’est en soi, seulement en soi et par soi, qu’on peut décider de vaincre le désespoir
de la mort. Par l’action et la pensée, il faut construire des barrages contre ce désespoir, puis se tourner vers les autres, vers la vie …
Etre fidèle à ceux qui sont morts, ce n’est pas s’enfermer dans sa douleur.
Il faut continuer à semer ses rêves, à creuser son sillon droit et profond, comme ils l’auraient fait eux mêmes ou comme nous l’aurions fait avec eux et pour eux.
Etre fidèle à ceux qui sont morts, c’est vivre comme ils auraient vécu
et les faire vivre en nous. »
Martin GRAY – Le livre de la vie –
Vivre une réussite fulgurante. Avoir un incroyable talent. Trouver l’équilibre, l’amour, le bonheur. Recevoir pendant que tant d’autres perdent…
Pourquoi ? Pourquoi moi, pourquoi nous ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Qu’ai-je fait pour mériter ça ?
J’ai une personnalité très positive, et pourtant. J’ai pour habitude de prévoir le pire pour ne jamais être surprise. Mais je crois que c’est plus une façon de parler, parce qu’en fait je n’y crois pas, au pire. Je me dis toujours qu’on trouvera une solution, qu’à tout malheur quelque chose est bon.
Pendant longtemps je me suis demandé « pourquoi »
Pourquoi j’avais fait ou dit telle ou telle chose. « Pourquoi » je n’avais pas fait telle autre. Pourquoi j’étais si timide, si incapable d’aller vers les autres. Pourquoi je passais tant de temps à ruminer, à rejouer le passé, à imaginer les pires scénarios pour l’avenir. Ces pourquois qui ne font pas du bien, peu à peu, j’ai arrêté de me les poser.
D’autres sont venus les remplacer. Pourquoi est-ce si difficile d’entendre son intuition, parfois ? Pourquoi n’arrive-t-on pas à dire « je t’aime » ? Pourquoi s’écharper pour des conneries ? Pourquoi la vie est-elle si injuste ?
Pourquoiiiiiiiiiiiiii ? (Parce que)
J’ai appris à accepter ce qui était et à garder mon énergie pour ce qui pouvait être changé. J’y ai gagné des heures de sommeil et une sérénité appréciables. Même si les démons ne sont jamais loin.
::: Certains pourquois n’ont pas de réponse. Ce qui compte alors, c’est de se concentrer sur ce que l’on a appris, sur ce que cela a changé en nous. Ils font de nous des êtres de spiritualité.
::: Certains pourquois n’ont pas encore de réponse. Ils nous guident et nous poussent à chercher, à tester, à faire des hypothèses. Ils font de nous des êtres d’action, des scientifiques de la vie !
::: Certains pourquois ont une réponse qui nous dépasse. Ce sont tous ceux qui font de nous des artistes, lorsque nous apportons des réponses à travers nos œuvres. Réponses qui dépendront elles-mêmes de l’interprétation que chacun en fera, sans vérité universelle…
Je crois aussi que nous ne sommes pas obligés de répondre à tous les pourquois. Que ce n’est pas une faiblesse que de répondre « je ne sais pas » ou « c’est ainsi ».
Alors, le « comment » peut nous venir en aide. Je ne sais pas pourquoi, mais en trouvant comment, je canalise mon esprit, je passe à l’action, j’avance. »
Très bien, Morgane, mais tu n’as toujours pas répondu à la question de Gabrielle. Je lui dirais « cherche ton équilibre » entre pourquoi & comment. Chacun a son rôle à jouer.
Et pourquoi pas…
Ce texte, que je dédicace à Cathy, est extrait du livre, que dis-je, de l’OVNI co-écrit avec Céline Boura. Livre auquel j’ajoute ce 21 octobre 2015 un point… non final. La suite ? Édition, impression, communication, mise en vente, dédicaces… Encore beaucoup de chemin, mais un jour, si vous l’attendez, c’est certain –> il sera entre vos mains !
Ce qui est quantique également , c’est d’entrer en résonance complète avec Garance Doré, ce n’est pas Céline qui me contredira :).
Et voici la fameuse petite musique…
borie
19 octobre 2015Merci. Merci pour la dédicace. Merci pour la petite musique. Merci pour les questions et les non réponses. Merci pour cette connexion qui fait que je comprends tes mots entre les lignes, même si tes mots sont très compréhensibles autrement. 🙂
Morgane
19 octobre 2015🙂
Aurélie
21 octobre 2015Nous sommes connectées ! Nous sommes en résonance même avec 800km de distance !
Merci ! merci !
😉
Morgane
21 octobre 2015C’est évident !! Pour les lecteurs curieux (pléonasme ^^) –> http://thesmileworkshop.com/2015/10/se-devoiler-en-riant/
Aurélie
2 novembre 2015Merci Morgane pour avoir mis le lien !!!
Je comprends mieux les visites venant de ton site ! notamment celle de Magaly ! 🙂
Belle et joyeuse journée
Aurélie
Morgane
2 novembre 2015My pleasure !! Smack 🙂
Magaly H
27 octobre 201521 octobre …anniversaire de ma maman …
Tes mots, ce texte me touche beaucoup, mes larmes sont au bords de mes yeux …elles finiront par ses remettre à couler, pour laisser partir ce qui doit, avec les pourquois sans réponses.
Merci Mo’
Morgane
28 octobre 2015Il faudra que je te dise quelque chose. Mais juste à toi.
Magaly H
28 octobre 2015Quand tu veux … tu sais où me trouver 😉
Clotilde
5 novembre 2015Encore un billet rafraîchissant. Merci !
Tu as pointé deux choses du doigt qui m’ont interpellé.
La première quand tu dis : « Peut-être cette quête est-elle la raison de mon entreprise, peut-être la recherche de mon pourquoi est-elle mon « pourquoi » ! » Je pense aussi que cela peut-être une cause mais pas forcément la principale. Je pense qu’il y a une cause centrale qui te fait justement poursuivre cette quête.
Et la deuxième c’est : « J’ai une personnalité très positive, et pourtant. J’ai pour habitude de prévoir le pire pour ne jamais être surprise. » Lol j’hésite à dire que je suis positive car justement j’ai tendance à parcourir tout le spectre émotionnel du tout « super positif » au « super négatif ». Si je te suis, ce n’est pas antithétique avec le fait d’être positive ? Wow ! Ok je suis positive aussi alors 🙂
Et bravo pour le livre !
Morgane
5 novembre 2015Merci Clotilde et pour te répondre, nous sommes je crois toutes deux de sublimes paradoxes, mêlant positif et négatif, yin et yang, la vie quoi. Donc au top, tout simplement 😉