Episode 1 –> Chronique d’une pause nécessaire
25 avril
Ce matin, j’étais très énervée et pleine de gratitude. j’ai découvert dans ma boite mail vos mots d’amour. Merci. Et un message (non signé) d’une personne qui a cru bon de me faire la leçon.
Tout d’abord, elle trouvait que « cela ne me ressemblait pas ». Je ne connais pas cette personne. Je ne l’ai jamais rencontrée, ne lui ai jamais parlé. Elle m’a juste lue depuis quelques semaines (véridique). Mais elle sait pour moi.
C’est la deuxième fois que l’on me fait ce genre de remarque. Toujours de la part de personnes qui ont une vision extrêmement parcellaire de ma personnalité. Et qui projette certainement la leur sur moi, mais bon, chuis pas psy 😀
Si une amie proche, quelqu’un de ma famille, mon chéri me disait que « cela ne te ressemble pas », je l’écouterais. Car je sais que cela ne serait pas dit en vain. Mais là, j’avoue… Bref.
Ensuite, elle m’a asséné un conseil non sollicité (à aucun moment je n’ai demandé d’aide ou posé de question) : je devais prendre SOIN DE MOI (les majuscules sont d’elle) tous les jours, pour éviter d’avoir à faire ce que je comptais faire maintenant.
Euh… non vraiment, tu ne me connais pas. Car je prends soin de moi tous les jours, et cette pause en fait justement partie. Dans les 2 sens du terme. Bref.
Enfin, elle m’a écrit : » Tu vas voir qu’a t’ennuyer, tu ne tiendras pas longtemps. » Mais WTF meuf !!!??? J’ai en horreur ces espèces de prédictions méprisantes et négatives. Et puis alors vraiment, écrire un truc pareil, pour moi, ça n’a pas de sens. Bref.
J’étais énervée, mais ça va mieux. Next.
J’ai publié une photo sur Instagram pour débuter ma pause en couleurs. Voilà.
26 avril
J’ai un aveu à vous faire.
La semaine dernière, j’ai sérieusement songé à tout arrêter. Pour toujours et à jamais, tellement j’étais soulée de tout. Mais bon, je me connais, je suis du genre à avoir ce type de réaction très légèrement extrémistes et exagérées ! (fille du sud un jour, fille du sud toujours).
Et puis arrêter quoi, en fait ?
D’écrire ? De tirer les cartes ?
De poser des questions existentielles
et de dire des bêtises ?
Faut pas rêver, non plus 🙂
En fait, je suis juste un peu mélodramatique sur les bords.
Ce n’est pas tout arrêter dont j’ai besoin. C’est m’offrir ce temps, cette possibilité du rien. Possibilité. Le choix du mot n’est évidemment pas anodin.
27 avril
Paroxysme avant le calme.
Dédicace et double projection du film de Céline, Le Pas Sage. Intensité émotionnelle & physique. Organiser, inviter, gérer, installer, visionner, discuter, écrire, pleurer, parler… puis rentrer dormir. Epuisée.
28 avril
Décompensation.
Saut dans le rien. Enfin.
Et, déjà, les premiers bénéfices. Me sentir plus là, plus comblée, plus légère. Les confusions de mon business s’effilochent.
Bizzz
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