Nous savons tous (ou presque) lire et écrire.
Bonheur de l’école, cette idée folle inventée par Charlemagne, du moins j’aime à le chanter. Nos djeuns ne sont d’ailleurs pas en reste, eux qui maîtrisent parfaitement l’art de communiquer par l’écrit.
Nous savons donc tous écrire, disais-je. Du coup, à quoi peuvent bien servir toutes ces professions comme les écrivains publics, rédacteurs, blogueurs et autres scribouilleurs ?
C’est vrai ça, aligner des mots pour expliquer ce que je fais sur mon site internet, pas de souci, je devrais y arriver.
Mon logo ? Ah non, là je laisse faire ma graphiste, moi je n’y connais rien. Bon, pour tout vous avouer, j’ai bien essayé de bidouiller, mais le résultat fut plus que… médiocre, dirons-nous.
Mes photos ? Ne tournons pas autour du pot, j’ai tenté là aussi de faire moi-même, de soudoyer ma meilleure copine qui ne se débrouille pas si mal. Mais là aussi, soit mes photos étaient désespérément banales, soit ma copine n’était jamais dispos. Eh oui, gratos, c’est bien gentil, mais ça fait pas rêver. Une vraie photographe, ça change quand même tout.
Mon site ? Ah non, mais là, même pas je me suis posé la question. Il me fallait un pro. Parce que sinon…
Et tous ont eu la même question : et tes textes, alors ?
Mes textes ? Quoi, mes textes ? Oh, j’écrirai ça vite fait, bien fait, pas de souci. C’est vrai que je ne suis pas au top niveau ortografe, mais ma voisine d’en face va me filer un coup de main, elle assure, elle.
Et la galère a commencé. D’abord, panne totale d’inspiration. Se rendre compte que je ne savais même pas comment expliquer simplement et clairement quels étaient mon métier, mon entreprise, mes clients. Puis me demander de quoi il fallait parler sur un site.
Passer des heures à aller voir la concurrence, se laisser vaguement tenter par le plagiat pour renoncer rapidement (faut pas abuser quand même), puis vouloir tout abandonner : la concurrence est déjà tellement excellente, je ne trouverai jamais ma place… J’ai très vite laissé tomber.
Ensuite, j’ai commencé à demander à mes amis, mon chéri, à toute la planète Facebook : de quoi voulez-vous que je vous parle ?
Mauvaise idée : entre ceux que je saoule, ceux qui trouve mon entreprise géniale mais n’ont aucune idée de ce que je fais, ceux qui m’abreuvent de conseils, ceux qui ont un avis sur tout et surtout sur rien… Retour à la case départ, le découragement en plus.
Alors, j’ai eu l’idée du siècle : me former !
Après tout, je ne suis pas plus bête qu’une autre, je devrais y arriver. N’ayant pas envie de « dépenser mon argent pour ça », allez zou, je vais essayer d’apprendre toute seule.
Pour l’orthographe, j’ai acheté un Bescherelle qui continue à prendre la poussière sur mon étagère. Ah tiens, non, en fait mon fils a découpé toutes les pages pour ses collages. Ma foi.
Pour les règles de « rédaction web » comme ils disent, j’ai lu tout plein d’articles, mais ça n’arrêtait pas de changer, je ne savais plus, marre de me perdre dans le jargon des mots-clés, du SEO, gnagnagni, gnagnagna.
Bref, tout ça c’est bien joli, j’ai appris des trucs, c’est certain, mais pour écrire, ça ne m’a pas bien avancé ! Et surtout, j’ai vraiment eu l’impression de perdre mon temps : après tout, les mots, ça n’est pas mon métier et quand je fais ça, je vous le donne en mille, je ne fais pas autre chose et encore moins mon business à moi que j’aime et qui me fait vivre.
C’est à ce moment-là que l’évidence m’a sauté aux yeux : je n’avais ni l’envie, ni le temps et encore moins le talent pour écrire.
::: Écrire pour être lue, suivie, pour animer une communauté, pour faire vivre mon site et mon blog.
::: Écrire pour faire passer mes messages, pour provoquer des émotions, attirer à moi mes clients idéaux.
Je ne me faisais pas plaisir et ça se sentait.
Non, tout le monde ne sait pas écrire.
Heureusement, certaines personnes ont ce talent, cette passion, cet élan, cet or dans les doigts, le cœur, l’esprit. Pourquoi me passer d’elles, oui, pour quelle raison étrange ?
Faire son pain de temps en temps pour passer un bon moment avec les enfants ou la fierté du « fait soi-même », c’est cool. Aller chez mon boulanger préféré, sentir les bonnes odeurs, déguster sa fournée du matin, découvrir ses nouveautés réalisées avec amour, enchanter mon palais de ses créations en chocolat… c’est extra ! Et je peux le faire tous les jours…
Travailler avec une « écriveuse », ça fait le même effet, tout simplement. Je suis bien contente qu’elle soit là !
Elle écrira pour moi, reprendra les textes que je réussirai peu à peu à pondre. Elle m’initiera en douceur et de façon personnalisée à toutes ces règles qui font si peur. Puis elle m’apprendra à les optimiser, voir à les contourner. Elle m’aidera à définir ma ligne éditoriale, à trouver mon style, à fidéliser mes lecteurs, à faire en sorte qu’ils deviennent des clients.
Oui, elle fera tout ça, je le sais.
Signé : une cliente reconnaissante (^_^)
(J’ai pas réussi à choisir entre les 2 vidéos. Alors j’ai mis les 2)
Abdelhamid
22 avril 2014On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. Une bonne ecriveuse.
Morgane
23 avril 2014Merci Abdelhamid, amoureux des mots 🙂
Lyv
22 avril 2014Tres joli billet Mo. Pour ceux qui trouvent écrire parfois fastidieux, ce n’est pas un problème: Donnez vos mots à une écriveuse! Elle adorera s’en occuper, et vous serez tous les deux ravis à la fin 🙂
Morgane
23 avril 2014Merci Lyv, ben oui, faut bien que je serve à quelque chose 😉
christelle
22 avril 2014Comme tu as raison. On essaye toujours de bidouiller des textes, des images, des photos. Pour certaines choses, on y arrive avec plus ou moins de satisfaction, on peut même se prendre au jeu et devenir bon dans un art qu’on ne maîtrisait pas. Mais il est important de garder l’œil aiguisé et de laisse faire les professionnels, « chacun son métier » 🙂
Morgane
23 avril 2014Merci Christelle, finalement le truc ce n’est pas s’empêcher d’essayer, mais quand c’est important et qu’on n’y arrive pas, savoir faire appel à « ceux qui savent ». Souvent on en retire d’ailleurs bien plus qu’une simple prestation, d’ailleurs.
Pauline de Cha'gribouille
22 avril 2014ma fée des mots …. mo’ ! 😉 bises
Morgane
23 avril 2014Grosses bises chat coquin, dénicheur de trésors 😉
Mademoiselle Cordélia
23 avril 2014Un billet très sympa et réaliste !
C’est sûr que tout le monde n’est ni graphiste, ni webmaster, ni rédac’ web !
Il faut savoir ce qu’on sait faire, connaître ses forces et ses faiblesses pour savoir à qui demander de l’aide en cas de besoin 😉
Morgane
23 avril 2014Absolument Cordélia, vous avez trouvé les mots parfaits 🙂 Merci !
Morgane
23 avril 2014Merci charmante Nadège, oui écriveuse, ça me plaît bien ^_^. J’attends donc tes photos, où tu seras sublime, à n’en pas douter 😉 !
Pascale
23 avril 2014Une écriveuse qui a de gros pouvoirs psychiques, quand même (ouais, pas cool, le plagiat, mais c’est du plagiat de ce qui est dans mon cerveau, alors je dis: respect 😉 !!). Le bon côté, c’est que du coup, je n’ai pas à l’écrire… bon, je vais me prendre un petit café, alors 😀 !
Morgane
23 avril 2014Un coup c’est toi, un coup c’est moi ! De vraies sorcières écriveuses nous sommes… Bon café, say Hi to George for me 😀
Denis Gentile
28 avril 2014Comme tout le monde ne sait pas faire du pain, il y a des boulangers. Comme tout le monde ne sait pas dessiner, il y a des dessinateurs. Comme tout le monde ne sait pas chanter, il y a des chanteurs. Comme tout le monde ne sait pas cuisiner, il y a des… micro-ondes !
Et persone, jamais personne, ne conteste qu’il y a des gens qui ne savent pas faire du pain, cuisiner, chanter ou dessiner.
Mais écrire… c’est une autre chanson. Et pourquoi serait-ce une autre chanson ? Car tout le monde est allé à l’école et à l’école on apprend à écrire. Le syllogisme se conclut tout seul.
Pourtant, si je me souviens bien, parce que ça fait quand même un bout de temps, à l’école on apprend aussi à compter, on apprend aussi la géographie, on apprend aussi l’histoire de France et quelques autres trucs.
Bon, évidemment et malgré tout, tout le monde ne sait pas compter, tout le monde ne sait pas où est Limoges, tout le monde ne sait pas ce qui s’est passé en l’an 800 !
Oui mais écrire, c’est une autre histoire et tout le monde a émis un décret personnel qui dit qu’il sait écrire et qu’on peut toujours bien se débrouiller sans un rédacteur pro.
Moi ce contexte, je le conteste comme toi Morgane et je suis fier de lutter contre mes moulins à vents car c’est grâce à eux que je fais mon pain ! 🙂
Morgane
29 avril 2014En l’an 800, en l’an 800… le sacre de Napoléon ? 😀
Eh oui, pas facile de « démontrer » son expertise dans un domaine que tout un chacun pense suffisamment maîtriser… et pourtant !
Je ne cherche plus à convaincre, je préfère raconter des histoires et surtout faire comprendre qu’il serait dommage de se passer des services d’une gentille écriveuse !
Merci Denis et à bientôt
Morgane
29 octobre 2014Merci Xavier et avec plaisir 🙂
DSIGNED
29 juin 2015Je le disais encore ce matin à ma stagiaire : un bon nom, un bon slogan, un bon pitch, tous les mots et toutes les histoires autour d’une marque aident à la création d’un logo travaillé et original. Hélàs, comme tu le soulignes, beaucoup de gens sous-estiment la rédaction… et ça se voit / lit malheureusement de plus en plus. Mes yeux saignent…
Marianne
29 juin 2015Très jolie billet qui rappelle avec justesse, que non, tout le monde ne peut pas écrire. A une époque où être autodidacte signifie tout et n’importe quoi, il est bon de savoir s’évaluer, se former et, parfois, choisir de déléguer ! Votre cliente a tout compris !
« Écrire pour être lu » est une évidence pour un blog, un travail de journaliste ou l’écriture romanesque. Cependant, il y a d’autres mode d’écriture, plus intime, plus impérieux. Quand l’écriture sert à communiquer dans un cadre professionnelle, elle obéit à des règles. Savoir qu’on les ignore et choisir de se faire aider est, à mon avis, preuve d’une grande sagesse.
Bravo pour ce billet qui fait du bien à ceux et celle qui, comme moi, tendent à rabaisser la compétence de communicant et d’écrivain, arguant qu’elle n’a pas de valeur puisque tout le monde « peut » le faire. Je vais mettre ce texte de côte pour toute les fois où je me rabaisse ^_^
Morgane
30 juin 2015Merci ! Oui, lorsqu’on rabaisse les autres, on se rabaisse surtout soi-même. Elevons-nous plutôt !
Morgane
30 juin 2015Dareth, je ne peux qu’approuver ta vision, puisque je la partage 😉 C’est vrai que ça pique souvent… Jusqu’à ‘exaspération, parfois